par CAROLE THIBAUDEAU, La Presse, 13 mai 2014
Un ménage montréalais sur deux cultive au moins un petit quelque chose de comestible, plant de tomate sur le balcon, fraises en jardinière ou potager plus complexe.
«On arrive à 51% des ménages ou 42% des Montréalais, suivant l’un ou l’autre des sondages*», précise Gaëlle Janvier, chargée de projet chez Alternatives, une ressource en agriculture urbaine à Montréal.
«Produire localement des denrées est en train d’entrer dans les moeurs, affirme l’agronome Claude Vallée, professeur à l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA), campus de Saint-Hyacinthe. C’est beaucoup plus qu’un engouement passager.»
Pour la plupart des jardiniers amateurs, il s’agit d’«un savoir-faire redécouvert, et non pas hérité des parents», observe Marie Eisenman, cofondatrice des Urbainculteurs, qui distribuent les sacs de géotextile Smart Pots.