par CHRISTIANNE WANAVERBECQ, lemoniteur.fr, 19 avril 2013
A la tête d’un consortium de 10 partenaires industriels et académiques, ERDF et STMicroelectronics vont tester en 2014 une puce destinée à rendre le réseau électrique intelligent (smart grid). Le projet a été lancé le 11 avril dernier à Toulouse.
Pour optimiser la gestion de l’électricité et s’adapter à la production intermittente des énergies renouvelables, le réseau électrique aura besoin de nouveaux outils de mesure et de communication. A la tête d’un consortium de 10 partenaires industriels et académiques*, ERDF et la société STMicroelectronics vont tenter de répondre à cet enjeu avec le projet Sogrid, dont ils ont donné le coup d’envoi le 11 avril à Toulouse (Haute-Garonne), lors du salon Futurapolis. D’un montant de 27 millions d’euros, dont 12 millions apportés par l’Ademe dans le cadre du programme des investissements d’avenir, il vise à tester le suivi de la consommation d’énergie dans 1 000 foyers à Toulouse équipés de puces électroniques.
Pour ERDF, l’objectif est de renforcer, entre autres, la fiabilité du réseau, de permettre sa gestion en temps réel, d’y intégrer de nouvelles énergies renouvelables caractérisées par l’intermittence de leur production et de rendre chacun acteur de sa consommation. Pour l’opérareur, il s’agit aussi de contribuer à la modernisation de ses réseaux.
Les premiers essais en laboratoires devraient débuter en 2014 avant une mise en œuvre du démonstrateur dans les foyers toulousains courant 2014-2015 pour une durée d’au moins six mois. Si les essais s’avèrent concluants, la commercialisation du dispositif pourrait débuter en 2016.
* Nexans, Sagemcom, Landis+Gyr, Capgemini, Trialog, Lan, l’INP de Grenoble, le LAAS-CNRS de Toulouse, l’Ecole polytechnique.