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Logements collectifs à énergie positive à Lyon Confluence

par STÉPHANE MIGET, lemoniteur.fr, 6 mars 2013

Résidence Amplia Photo: Paul Raftery Source: www.lemoniteur.fr

Résidence Amplia
Photo: Paul Raftery
Source: www.lemoniteur.fr

Forte inertie assurée par le béton et la terre crue, conception bioclimatique, loggias tampons, isolation thermique par l’extérieure, surtoiture photovoltaïque… Autant d’éléments qui font de la résidence Amplia, le premier bâtiment de logements à énergie positive de Lyon Confluence.

Signée des architectes Florence Lipsky et Pascal Rollet la résidence Amplia est le premier bâtiment de logements à énergie positive de la Confluence. Un projet qui s’inscrit, dès l’origine, dans une approche environnementale innovante, conception et réalisation.

Compacte, l’enveloppe thermique isolée de l’extérieur offre, selon ses concepteurs, une isolation maximale où les loggias jouent un rôle essentiel en servant « d’intermédiaire thermique modulable ». Orientées au sud ou à l’ouest selon l’appartement, elles se transforment au gré des saisons, en extensions naturelles des pièces. Des panneaux coulissants permettent de profiter de cet espace en été comme en hiver : en été, ils sont ouverts et repliés sur les côtés, tandis que les lames de verre sont verrouillées dans leur cadre respectif en position ouverte. En hiver, a contrario, ces mêmes panneaux sont fermés, les lames de verre en position basse (verticale) afin de créer une paroi protectrice contre le vent et capter la chaleur du soleil. La loggia fonctionne alors comme un jardin d’hiver. Aux intersaisons, les panneaux gardent la position fermée, mais les lames sont ouvertes favorisant ainsi la ventilation naturelle.

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A Nantes, des logements sociaux à énergie positive font rimer durable et désirable

par JEAN-PHILIPPE DEFAWE, lemoniteur.fr, 3 mars 2013

Récompensé par le prix d’architecture Bas Carbone d’EDF, Le Grand Carcouët est l’un des premiers programmes de logements sociaux à énergie positive de l’Ouest. Le chantier, qui se termine en septembre, est une des étapes phare de «Nantes, capitale verte de l’Europe».

Cette opération de 30 logements pour l’office HLM Nantes Habitat est remarquable à plus d’un titre. D’abord l’emplacement : en bordure du Val de la Chézine, une des coulées verte de la ville, dans un tissu pavillonnaire entre deux quartiers d’habitat social en pleine requalification. Les architectes du cabinet In Situ Architecture et Environnement ont d’ailleurs su jouer habilement avec le paysage. « Les itinéraires vers les logements créent un rapport quotidien et varié au paysage. Il peut s’agir de cadrages, de suspensions, de vues : on passe sous les arbres, on les longe… » explique François Lannou, architecte associé. De fait, le programme est composé de deux bâtiments reliés entre eux par un système de galeries emballées et de coursives qui offre des modes d’accès variés… et limite le volume chauffé aux seules surfaces habitées.

Car si les architectes ont particulièrement travaillé le confort d’usage (logements traversants, volumes, surface optimisés…), ce programme est remarquable d’un point de vue énergétique. Des résultats dus à sa structure béton, pour l’inertie, habillée de murs à ossature bois isolés. A cette enveloppe étanche s’ajoutent une moquette solaire Héliopac couplée à un système de récupération de chaleur sur eaux grises (Powerpipe) qui permettra aux deux bâtiments de dépasser de 20% les exigences du niveau BBC Effinergie. Enfin, l’ajout de panneaux photovoltaïques en toiture fera passer ce programme à énergie positive.

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Solar panels rare amid the steeples

by KATE GALBRAITH, The International Herald Tribune (The New York Times), March 7, 2013

AUSTIN, TEXAS — More than three decades ago, after an energy crisis that gripped the world, a Catholic priest in the Texas city of Lubbock took a stand for the environment. His congregation needed a new church. So the priest, the Rev. Joe James, anchored the building deep in the earth to optimize insulation. He also ordered five wind turbines for the church grounds. The largest was called Big Bird, because it stood 80 feet tall.

“I don’t feel as though we are free to waste,” Father James told a videographer at the time. Staring earnestly into the camera, he argued that saving money was not the only reason for energy conservation.

Father James, who still lives near Lubbock, was an outlier. In the intervening years, few churches have made energy saving a priority. Experts say that churches, like other houses of worship, face particular challenges in going green because of unusual architecture and an often slow decision-making culture. Even Father James’s wind turbines got dismantled in the 1990s, after he had moved on.

Still, as the likely effects of climate change on people and nature become clearer, some religious leaders are increasing their engagement. Pope Benedict XVI, who stepped down last week, has been hailed as the “green pope.” He put solar panels on the roof of a Vatican auditorium, though they are out of sight of the general public. Last year, he also acquired an electric car to get around the grounds of his summer residence. Environmentalists will be eager to see whether the next pope makes green issues a priority.

The Church of England has a goal of reducing its carbon footprint 42 percent by 2020 and 80 percent by 2050.

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Des logements attrapent la lumière pour tendre vers l’énergie positive

par MILENA CHESSA et ERIC LEYSENS, lemoniteur.fr, 26 février 2013

Façade est sur rue. Photo: Luc Boegly Source: www.lemoniteur.fr

Façade est sur rue.
Photo: Luc Boegly
Source: www.lemoniteur.fr

La Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) a inauguré le 25 février une opération de 17 logements sociaux dans le 11e arrondissement. Panneaux photovoltaïques, miroirs réflecteurs et puits de lumière, les solutions techniques mises en œuvre par l’agence d’architecture Baudouin Bergeron permettent d’estampiller le bâtiment Bepos.

Livré vendredi 22 février, habité samedi 23, inauguré lundi 25. Le bâtiment situé au 7, rue Guénot à Paris (11e) était très attendu. D’autant qu’il avait attiré l’attention dès sa conception en 2009, en s’annonçant comme le premier immeuble de logement social à énergie positive de la capitale (voir notre article). L’objectif affiché par le maître d’ouvrage, la RIVP, était de « démontrer la faisabilité technique et économique d’un [tel] bâtiment dans le tissu urbain parisien ». « Cette demande inhabituelle nous a poussé dans nos retranchements, explique l’architecte Hélène Bergeron, associée à Laurence Baudouin. Nous avons travaillé avec le bureau d’étude thermique Pouget Consultants dès les esquisses pour que l’immeuble consomme peu et évite les systèmes trop technologiques, trop compliqués, nécessitant trop d’entretien. Ici, pas de ventilation double-flux, les habitants sont libres d’ouvrir la fenêtre s’ils ont chaud et de la refermer s’ils ont froid. »

Produire sur le toit autant que l’énergie consommée dessous

Le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre parlent de bâtiment à énergie positive car, dans les simulations, les 33 kWh d’énergie primaire/m².an produits par les 127 m² de panneaux photovoltaïques installés en toiture dépassent la consommation des cinq postes pris en compte par la réglementation thermique – chauffage, ECS, éclairage, ventilation et auxiliaires – qui s’élève à 32 kWhep/m².an. « Il était nécessaire de produire sur le toit autant que l’énergie consommée sous le toit », rappellent les architectes.

Mais ce bâtiment peut-il prétendre au label Bepos qui impose que les consommations électrodomestiques (téléviseurs, ordinateurs,…) figurent dans le bilan énergétique ? Pour cet immeuble situé en centre urbain dense et s’élevant sur six niveaux, l’exigence imposée par le nouveau label est que la consommation non renouvelable – électrodomestique inclus – ne dépasse pas de plus 70 kWhep/m².an la production électrique photovoltaïque (pour comprendre le détail du calcul, voir notre article). Le bilan énergétique du bâtiment coïncidant bien avec cet écart à l’énergie positive, il pourra être estampillé Bepos.

Les occupants devront normalement assumer des charges de chauffage (air et eau) trois fois inférieures à celles qu’ils auraient dû payer dans un bâtiment RT 2005. Pierre Aidenbaum, président de la Régie immobilière de la Ville de Paris, espère que cet immeuble de 17 logements sociaux aujourd’hui réalisé devienne une « référence » et un « exemple pour le secteur privé ».

FOCUS
Fiche technique

Maîtrise d’ouvrage : Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP).

Maîtrise d’œuvre : Baudouin Bergeron architectes, architectes. Pouget Consultants, BET thermique ; LGX Ingénierie, BET TCE et économie.

Entreprise générale : Francilia.

Entreprises sous-traitantes : Snipca (plomberie et chauffage), CTP (peinture), Vibig (cloisons doublages), Batei (étanchéité), Da Silva frères (isolation thermique extérieure), Vertikal (volets et stores), RMJ (installation de production photovoltaïque), Samson (serrurerie), Batex (bardages métalliques), Ducloux (murs à ossature bois et charpente), Coralec (électricité, hors photovoltaïque), Oleolift (appareils élévateurs).

Surfaces : 1453 m2 Shon, 1765 m2 Shob, 1033 m2 Shab.

Coût des travaux : 3,1 millions d’euros HT.

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