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In Japan, new policy spurs solar power boom

by Chico Harlan, The Washington Post, June 4, 2013

TOKYO — Across Japan, technology firms and private investors are racing to install devices that until recently they had little interest in: solar panels. Massive solar parks are popping up by the dozen, and companies are mounting panels atop warehouse and factory rooftops as part of a rapid buildup that one developer likened to an “explosion.”

The boom is striking in part because of how simply it was sparked — by a little-noted government policy, implemented nearly a year ago, that suddenly guaranteed generous payments to anybody selling renewable energy, including solar power.

Because of that policy, known as a feed-in tariff, Japan has become one of the world’s fastest-growing users of solar energy, investors and analysts say, a shift that comes as this resource-poor country tries to find clean and homegrown alternatives to nuclear power. This year alone, Japan is forecast to install solar panels with the capacity of five to seven modern nuclear reactors.

Before the 2011 meltdowns at the Fukushima Daiichi plant, Japan had all but neglected renewable forms of energy, instead emphasizing atomic power, which it hoped would provide half of the nation’s energy by 2030. But the accident at Fukushima forced the shuttering of the country’s 50 operable reactors, only two of which have been restarted. The remaining shutdowns could prove temporary, with Prime Minister Shinzo Abe pledging restarts of reactors deemed safe. A majority of Japanese, though, remain opposed to atomic energy, and analysts say the solar takeoff highlights Japan’s appetite for other options.

There is a downside: Renewables are several times pricier than nuclear power or fossil fuels such as coal, oil and gas. The rising use of solar power means energy bills will spike, potentially complicating Abe’s plan to jump-start Japan’s long-foundering economy.

Most consumers think that sacrifice is worthwhile, and they say nuclear power has hidden cleanup and compensation costs that emerge only after an accident. Fossil fuels, meanwhile, release harmful greenhouse gases and must be imported from Australia, Russia, Indonesia and the Middle East. [...]

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Un site pour connaître le potentiel en panneaux solaires des toits de Paris

par lemoniteur.fr, 26 juin 2013

Les Parisiens peuvent désormais savoir si leur immeuble a le bon potentiel pour y poser un panneau solaire en cliquant sur une carte mise en ligne mercredi 26 juin, avec une surface réellement exploitable estimée à un peu plus de 1% des toits de la capitale.

Peut-on installer des panneaux photovoltaïques sur tous les toits parisiens ? Vous pouvez désormais vérifier grâce à www.cadastresolaire.paris.fr

“C’est un nouvel outil à disposition des Parisiens pour évaluer leurs possibilités d’installations” d’un panneau thermique ou photovoltaïque, a expliqué mercredi 26 juin l’adjoint chargé du développement durable à la mairie de Paris, René Dutrey, lors de la présentation du premier cadastre solaire de France.

En entrant leur adresse sur le site, les Parisiens peuvent identifier d’un coup d’oeil, grâce à un code couleur, le potentiel solaire de leur toit calculé à partir des données météorologiques des dernières années et des effets d’ombres des immeubles ou des arbres.

Le potentiel est jugé “favorable” s’il est supérieur à 1.000 kwh/m2 par an.

Ainsi, on peut apprendre que sur les toits les plus élevés du palais de l’Elysée, l’ensoleillement annuel moyen est de 815 kwh/m2 par an et que le potentiel le plus favorable s’étend sur une surface de 851 m2.

Pour en savoir plus sur la faisabilité technique, les règles architecturales à respecter ou la rentabilité de l’installation d’éventuels panneaux, le site propose à l’usager, par un clic, d’être renvoyé vers celui de l’Agence parisienne du climat pour y être conseillé.

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Strawscraper concept calls for a wind energy-harvesting toupee

by Jonathan Fincher, Gizmag, May 23, 2013

Image: Belatchew Arkitekter Source: www.belatchew.com

Image: Belatchew Arkitekter
Source: www.belatchew.com

Despite being the most common renewable energy technologies, solar panels and wind turbines still have their shortcomings. Particularly when it comes to the urban environment. Lack of space and concerns about noise are just two problems with integrating them into city settings in an unobtrusive way. That’s why Belatchew Arkitekter wants to try a different approach with its Strawscraper concept, which proposes transforming the Söder Torn building in Stockholm into an urban wind farm by covering it in piezoelectric fibers.

When the Söder Torn building was originally proposed, its design called for 40 stories to be built, but construction was halted in 1997 at only 25 floors. Belatchew Labs, a studio within Belatchew Arkitekter, wants to revisit the taller design, providing space for extra residences while also converting the new sections into an urban wind farm.

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La filière photovoltaïque se prépare à l’autoconsommation

par Enerpresse, lemoniteur.fr, 25 mai 2013

Serpent de mer de la filière photovoltaïque française, l’autoconsommation revient sur le devant de la scène. Une étude rendue publique par la branche solaire du syndicat des énergies renouvelables (SER) montre en effet que cette pratique est envisageable. Pour peu que soient trouvés les mécanismes juridiques, tarifaires et de réseau adéquats.

Promotion des circuits courts, économies de réseau et de CSPE… Les atouts de l’autoconsommation sont connus. Mais occultés en France : « Consommer sa propre production n’est pas rentable dans les conditions actuelles, mieux vaut tout vendre sous tarif d’achat garanti », a exposé Bruno Léchevin, le président de l’Ademe, lors d’un colloque de Soler (la branche solaire du syndicat des énergies renouvelables) organisé le 28 mai à Paris La Défense. La ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Delphine Batho, l’avait précédé à la tribune en disant son attachement à l’autoconsommation, « gage d’autonomie, mais pas d’autarcie ».

L’autoconsommation pourrait figurer dans la prochaine loi d’orientation

La loi d’orientation sur la transition énergétique évoquera-t-elle le sujet ? À cette question d’Enerpresse, la ministre de l’Énergie a répondu « Je le souhaite », précisant qu’il « fallait trouver les bons mécanismes juridiques, tarifaires, et de réseau ». Mardi, justement, Soler a présenté quels pourraient être ces mécanismes.

Dans une étude, le syndicat rappelle que l’autoconsommation est envisageable à l’échelle du bâtiment, du quartier, de la ville, voire du périmètre de la concession du réseau. Et ce, même sans systèmes de stockage et d’anticipation des pointes du soir. « Sur une maison, c’est 20 à 40 % des besoins », indique l’étude, qui propose aussi une simulation sur un centre commercial (où pics de production et de consommation coïncident) et une commune méridionale de 7 000 habitants. Dans ce dernier cas, « il peut être envisagé d’installer près de 2 500 kWc sans que l’électricité produite ait besoin d’être évacuée en dehors de la commune ». Comment ? Grâce au foisonnement et aux différences de profil de consommation d’un bâtiment à l’autre. Dans ce cas de figure, précise l’étude, les kilowattheures solaires sont échangés entre voisins, ce qui confère au producteur le statut de fournisseur d’électricité.

C’est là que les juristes s’étranglent. « Il convient de définir juridiquement le statut et les droits de ce nouvel acteur du monde de l’électricité : le consommateur-producteur-fournisseur », prévient Soler.

Vers un tarif spécifique?

Financièrement, enfin, le syndicat propose deux pistes. D’abord, une prime au kWh autoconsommé, qui constituerait, pour le producteur, une recette s’ajoutant à l’économie réalisée en n’achetant pas l’électricité au réseau. C’est l’idée de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) telle que formulée dans un avis du 20 décembre 2012.

Mais, là où le régulateur suggère que la production non instantanément consommée soit vendue « au prix du marché », Soler préfère un « tarif spécifique ». Seconde piste du syndicat : le « net metering », sorte de tirelire dans laquelle le consommateur-producteur verserait ou puiserait des « crédits » au fil des bilans entre production et consommation effectués sur son site à chaque fin de période de facturation.

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L’acheminement de l’électricité verte, alibi de la privatisation

par AURELIEN BERNIER, Le Monde diplomatique, mai 2013

En Europe, la transition vers des sources d’électricité renouvelables se heurte à un obstacle de taille : le réseau de lignes à haute tension, mal adapté aux flux intermittents issus des parcs éolien et solaire. Sa modernisation et son aspect technique masquent un choix politique : l’énergie est-elle un bien commun nécessitant des infrastructures d’intérêt public ou une marchandise devant circuler dans toute l’Union?

 Produire soi-même, grâce au vent ou au soleil, l’énergie que l’on consomme : ce rêve d’autonomie et de durabilité, plusieurs générations d’écologistes l’ont fait, un peu partout sur la planète. Mais il aura fallu attendre les négociations internationales sur le climat, à la fin des années 1990, et — surtout — l’augmentation du prix des combustibles fossiles, au cours de la décennie suivante, pour que les énergies solaire et éolienne se développent fortement.

Désormais, le concept d’autonomie énergétique n’est plus une lubie de militant Vert. En France, des collectivités, comme la communauté de communes du Mené, dans les Côtes-d’Armor, en font un objectif affiché. Ce territoire breton de six mille cinq cents habitants souhaite, selon l’un des responsables du projet, « parvenir à 75 % d’autonomie en 2020 et à l’autosuffisance en 2030 pour les consommations privée, publique et professionnelle ». Un réseau de « territoires à énergie positive » réunit des collectivités locales qui déclinent à leur échelle les principes de la démarche négawatt : sobriété, efficacité et développement des énergies renouvelables. Au niveau européen, le projet « 100 % RES Communities », lancé en avril 2012 pour une durée de trois ans, doit permettre d’expérimenter des politiques locales de l’énergie allant dans le même sens. Mais, pendant ce temps, l’Union européenne et ses Etats membres suivent une tout autre voie, qui pourrait annuler les bénéfices du solaire et de l’éolien — lesquels ne sont pas les seules sources d’énergies renouvelables. (lire «Déploiement à deux vitesses»).

Du vent dans les tuyaux

Une caractéristique fondamentale distingue les générateurs d’électricité éoliens et solaires des centrales nucléaires, au fioul, au gaz ou au charbon. Puisqu’une éolienne tourne lorsque le vent souffle, et que les panneaux solaires convertissent un maximum d’énergie lorsque le ciel est dégagé, ces deux énergies s’avèrent, par définition, intermittentes et aléatoires : leur production, discontinue, ne peut se planifier [...]

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The wind collector

by JULIE LASKY, The New York Times, May 15, 2013

Merel Karhof in the Netherlands, where she has set up a temporary factory using wind to make furniture Photo: Herman Wouters for The New York Times Source: www.nytimes.com

Merel Karhof in the Netherlands, where she has set up a temporary factory using wind to make furniture
Photo: Herman Wouters for The New York Times
Source: www.nytimes.com

This week, Merel Karhof, a 34-year-old Dutch designer who lives in London, set up a small, temporary factory in the Netherlands to make furniture with wind. For the project, called Windworks, she collaborated with the owners of two neighboring windmills in Zaanse Schans, in the province of North Holland: one, a sawmill that cut the wood used in her collection of chairs, stools and benches; the other, a paint mill that ground the minerals with which she dyed wool upholstery fabric produced through her own wind-powered knitting machine. Speaking by phone from the Netherlands, Ms. Karhof, who studied at the Design Academy Eindhoven in the Netherlands and at the Royal College of Art in London, discussed the evolution of her interest in the invisible forces of nature.

Q. You’ve been at this for a while. 

A. At the Royal College of Art, I did a big research about wind. I started making these little jewelry pieces — brooches — quite simply from plastic. And I made them as a test to see how the wind was behaving around the body of a human. I made a performance where I covered myself with little windmills and I walked around the city to see where the wind was and how the wind behaves when you’re on a rooftop or when you’re opening a door. [...]

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