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La ville de Paris identifie les toits propices à l’installation de panneaux solaires

par E.L.,  lemoniteur.fr, 2 mai 2012

Le cadastre solaire parisien Image: Apur Source: www.lemoniteur.fr

Le cadastre solaire parisien
Image: Apur
Source: www.lemoniteur.fr

Dans le cadre du programme européen POLIS, qui a pour mission d’introduire une prise en compte des apports énergétiques solaires dans la planification urbaine, la Ville de Paris pilote un projet de cadastre solaire. Il devrait être accessible à tous les parisiens au courant de l’automne 2012.

L’atelier parisien d’Urbanisme (Apur) a en charge l’élaboration du cadastre solaire de Paris. Ingénieur environnement à l’Apur, Julien Bigorgne précise que “ce cadastre ressemblera à une photo aérienne de la capitale avec des dégradés de couleurs selon les niveaux d’insolation ». La carte permettra donc de visualiser rapidement les lieux propices à l’installation de panneaux solaires.

Un avion muni d’un capteur a permis de reconstituer tous les volumes et élévations de Paris. Sur ce plan en 3D de la capitale, l’Apur simule le rayonnement solaire annuel, faisant ainsi apparaître les bâtiments de Paris exposés au soleil et ceux à l’ombre.

Une fois ce cadastre solaire établi et mis en ligne sur le site de la mairie, les parisiens pourront savoir si leur toit est propice à l’installation de panneaux solaires en seulement quelques clics. L’objectif est de “déclencher l’intérêt des copropriétés pour les équipements solaires”, indique Julien Bigorgne.

ZAC de la Hall Pajol: 3500 m² de panneaux

Les derniers grands projets parisiens d’aménagement mettent à l’honneur le solaire.

A titre d’exemple, la Halle Pajol, dans le 18ème arrondissement, accueillera plus de 3500 m² de panneaux.

A l’ échelle de la ville, 200 000 m² de panneaux solaires, thermiques ou photovoltaïques, devraient être installés d’ici moins de deux ans. Un objectif qui, même s’il est ambitieux, sera très loin de faire de Paris une ville à énergie positive.

En supposant que 20 hectares de panneaux photovoltaïques recouvrent les toits de la capitale d’ici 2014, ils ne produiraient que l’équivalent de 0,2 % de la consommation électrique de la capitale.

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