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La filière photovoltaïque se prépare à l’autoconsommation

par Enerpresse, lemoniteur.fr, 25 mai 2013

Serpent de mer de la filière photovoltaïque française, l’autoconsommation revient sur le devant de la scène. Une étude rendue publique par la branche solaire du syndicat des énergies renouvelables (SER) montre en effet que cette pratique est envisageable. Pour peu que soient trouvés les mécanismes juridiques, tarifaires et de réseau adéquats.

Promotion des circuits courts, économies de réseau et de CSPE… Les atouts de l’autoconsommation sont connus. Mais occultés en France : « Consommer sa propre production n’est pas rentable dans les conditions actuelles, mieux vaut tout vendre sous tarif d’achat garanti », a exposé Bruno Léchevin, le président de l’Ademe, lors d’un colloque de Soler (la branche solaire du syndicat des énergies renouvelables) organisé le 28 mai à Paris La Défense. La ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Delphine Batho, l’avait précédé à la tribune en disant son attachement à l’autoconsommation, « gage d’autonomie, mais pas d’autarcie ».

L’autoconsommation pourrait figurer dans la prochaine loi d’orientation

La loi d’orientation sur la transition énergétique évoquera-t-elle le sujet ? À cette question d’Enerpresse, la ministre de l’Énergie a répondu « Je le souhaite », précisant qu’il « fallait trouver les bons mécanismes juridiques, tarifaires, et de réseau ». Mardi, justement, Soler a présenté quels pourraient être ces mécanismes.

Dans une étude, le syndicat rappelle que l’autoconsommation est envisageable à l’échelle du bâtiment, du quartier, de la ville, voire du périmètre de la concession du réseau. Et ce, même sans systèmes de stockage et d’anticipation des pointes du soir. « Sur une maison, c’est 20 à 40 % des besoins », indique l’étude, qui propose aussi une simulation sur un centre commercial (où pics de production et de consommation coïncident) et une commune méridionale de 7 000 habitants. Dans ce dernier cas, « il peut être envisagé d’installer près de 2 500 kWc sans que l’électricité produite ait besoin d’être évacuée en dehors de la commune ». Comment ? Grâce au foisonnement et aux différences de profil de consommation d’un bâtiment à l’autre. Dans ce cas de figure, précise l’étude, les kilowattheures solaires sont échangés entre voisins, ce qui confère au producteur le statut de fournisseur d’électricité.

C’est là que les juristes s’étranglent. « Il convient de définir juridiquement le statut et les droits de ce nouvel acteur du monde de l’électricité : le consommateur-producteur-fournisseur », prévient Soler.

Vers un tarif spécifique?

Financièrement, enfin, le syndicat propose deux pistes. D’abord, une prime au kWh autoconsommé, qui constituerait, pour le producteur, une recette s’ajoutant à l’économie réalisée en n’achetant pas l’électricité au réseau. C’est l’idée de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) telle que formulée dans un avis du 20 décembre 2012.

Mais, là où le régulateur suggère que la production non instantanément consommée soit vendue « au prix du marché », Soler préfère un « tarif spécifique ». Seconde piste du syndicat : le « net metering », sorte de tirelire dans laquelle le consommateur-producteur verserait ou puiserait des « crédits » au fil des bilans entre production et consommation effectués sur son site à chaque fin de période de facturation.

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L’acheminement de l’électricité verte, alibi de la privatisation

par AURELIEN BERNIER, Le Monde diplomatique, mai 2013

En Europe, la transition vers des sources d’électricité renouvelables se heurte à un obstacle de taille : le réseau de lignes à haute tension, mal adapté aux flux intermittents issus des parcs éolien et solaire. Sa modernisation et son aspect technique masquent un choix politique : l’énergie est-elle un bien commun nécessitant des infrastructures d’intérêt public ou une marchandise devant circuler dans toute l’Union?

 Produire soi-même, grâce au vent ou au soleil, l’énergie que l’on consomme : ce rêve d’autonomie et de durabilité, plusieurs générations d’écologistes l’ont fait, un peu partout sur la planète. Mais il aura fallu attendre les négociations internationales sur le climat, à la fin des années 1990, et — surtout — l’augmentation du prix des combustibles fossiles, au cours de la décennie suivante, pour que les énergies solaire et éolienne se développent fortement.

Désormais, le concept d’autonomie énergétique n’est plus une lubie de militant Vert. En France, des collectivités, comme la communauté de communes du Mené, dans les Côtes-d’Armor, en font un objectif affiché. Ce territoire breton de six mille cinq cents habitants souhaite, selon l’un des responsables du projet, « parvenir à 75 % d’autonomie en 2020 et à l’autosuffisance en 2030 pour les consommations privée, publique et professionnelle ». Un réseau de « territoires à énergie positive » réunit des collectivités locales qui déclinent à leur échelle les principes de la démarche négawatt : sobriété, efficacité et développement des énergies renouvelables. Au niveau européen, le projet « 100 % RES Communities », lancé en avril 2012 pour une durée de trois ans, doit permettre d’expérimenter des politiques locales de l’énergie allant dans le même sens. Mais, pendant ce temps, l’Union européenne et ses Etats membres suivent une tout autre voie, qui pourrait annuler les bénéfices du solaire et de l’éolien — lesquels ne sont pas les seules sources d’énergies renouvelables. (lire «Déploiement à deux vitesses»).

Du vent dans les tuyaux

Une caractéristique fondamentale distingue les générateurs d’électricité éoliens et solaires des centrales nucléaires, au fioul, au gaz ou au charbon. Puisqu’une éolienne tourne lorsque le vent souffle, et que les panneaux solaires convertissent un maximum d’énergie lorsque le ciel est dégagé, ces deux énergies s’avèrent, par définition, intermittentes et aléatoires : leur production, discontinue, ne peut se planifier [...]

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The wind collector

by JULIE LASKY, The New York Times, May 15, 2013

Merel Karhof in the Netherlands, where she has set up a temporary factory using wind to make furniture Photo: Herman Wouters for The New York Times Source: www.nytimes.com

Merel Karhof in the Netherlands, where she has set up a temporary factory using wind to make furniture
Photo: Herman Wouters for The New York Times
Source: www.nytimes.com

This week, Merel Karhof, a 34-year-old Dutch designer who lives in London, set up a small, temporary factory in the Netherlands to make furniture with wind. For the project, called Windworks, she collaborated with the owners of two neighboring windmills in Zaanse Schans, in the province of North Holland: one, a sawmill that cut the wood used in her collection of chairs, stools and benches; the other, a paint mill that ground the minerals with which she dyed wool upholstery fabric produced through her own wind-powered knitting machine. Speaking by phone from the Netherlands, Ms. Karhof, who studied at the Design Academy Eindhoven in the Netherlands and at the Royal College of Art in London, discussed the evolution of her interest in the invisible forces of nature.

Q. You’ve been at this for a while. 

A. At the Royal College of Art, I did a big research about wind. I started making these little jewelry pieces — brooches — quite simply from plastic. And I made them as a test to see how the wind was behaving around the body of a human. I made a performance where I covered myself with little windmills and I walked around the city to see where the wind was and how the wind behaves when you’re on a rooftop or when you’re opening a door. [...]

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Exit le BBC, place au Bepos: le nouveau label dévoilé

par ERIC LEYSENS, lemoniteur.fr, 20 février 2012

Le principe général du label bepos est simple, la consommation d'énergie non renouvelable (rouge) doit être inférieure à la production renouvelable (vert) La production d'énergie renouvelable des bâtiments Bepos sera quasi exclusivement d'origine photovoltaïque mais Effinergie anticipe qu'à l'avenir des projets puissent prévoir que l'eau chaude surproduite par les panneaux solaires thermiques soit renvoyée vers un réseau de chaleur Image: Florent Grattery Source: www.lemoniteur.fr

Le principe général du label bepos est simple, la consommation d’énergie non renouvelable (en rouge sur le dessin) doit être inférieure à la production renouvelable (en vert)
La production d’énergie renouvelable des bâtiments Bepos sera quasi exclusivement d’origine photovoltaïque mais Effinergie anticipe qu’à l’avenir des projets puissent prévoir que l’eau chaude surproduite par les panneaux solaires thermiques soit renvoyée vers un réseau de chaleur
Image: Florent Grattery
Source: www.lemoniteur.fr

Mère du label BBC, l’association Effinergie vient de donner naissance à un label baptisé « Bepos » pour bâtiment à énergie positive. En exclusivité, LeMoniteur vous présente les exigences du nouveau label qui est à la RT 2012 ce que le BBC fut à la RT 2005.

L’association Effinergie doit dévoiler, ce jeudi 21 février, au salon “Be Positive” à Lyon, son label “bâtiment à énergie positive” dit “Bepos”. Attendu, ce nouveau label va permettre de faire le ménage parmi la flopée de projets autoproclamés à énergie positive.

Son principe général est simple, la consommation d’énergie non renouvelable doit être inférieure à la production renouvelable, le tout en énergie primaire et en prenant en compte tous les postes, les 5 réglementaires – ventilation, éclairage, ECS, chauffage et auxiliaires – et l’électrodomestique. Ainsi, des bâtiments comme la “maison Saint-Gobain Multi-Confort” implantée en bordure d’Angers ou celles du projet “Villavenir + Atlantique” à Nantes ne pourront prétendre au nouveau label car seules les consommation des 5 postes réglementaires ont été prises en compte pour aboutir à un bilan énergétique nul. Autrement dit, les maîtres d’ouvrage qui veulent bénéficier de l’appellation « énergie positive » ne pourront désormais plus ignorer les électrons nécessaires au fonctionnement des appareils électroménagers et bureautiques.

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La ville de Paris identifie les toits propices à l’installation de panneaux solaires

par E.L.,  lemoniteur.fr, 2 mai 2012

Le cadastre solaire parisien Image: Apur Source: www.lemoniteur.fr

Le cadastre solaire parisien
Image: Apur
Source: www.lemoniteur.fr

Dans le cadre du programme européen POLIS, qui a pour mission d’introduire une prise en compte des apports énergétiques solaires dans la planification urbaine, la Ville de Paris pilote un projet de cadastre solaire. Il devrait être accessible à tous les parisiens au courant de l’automne 2012.

L’atelier parisien d’Urbanisme (Apur) a en charge l’élaboration du cadastre solaire de Paris. Ingénieur environnement à l’Apur, Julien Bigorgne précise que “ce cadastre ressemblera à une photo aérienne de la capitale avec des dégradés de couleurs selon les niveaux d’insolation ». La carte permettra donc de visualiser rapidement les lieux propices à l’installation de panneaux solaires.

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Cross-country solar plane expedition set for takeoff

by DIANE CARDWELL, The New York Times, May 1, 2013

MOUNTAIN VIEW, Calif. — When Bertrand Piccard was growing up in Switzerland, heady discussions about the boundless potential for human endeavor were standard fare.

His grandfather, a physicist and friend of Albert Einstein and Marie Curie, had invented a special capsule so he and a partner could be first to reach the stratosphere in a balloon. His father, an engineer, helped design the submarine that made him and an American naval officer the first to plunge undersea to the earth’s crust.

“All the most incredible things seemed to be completely normal,” Mr. Piccard, a psychiatrist trained in hypnosis, said last week at Moffett Field at the NASA Ames Research Center here, preparing for his next expedition. “I thought this was the normal way to live and I was very disappointed to see that there are a lot of people who are afraid of the unknown, afraid of the doubts, afraid of the question marks.”

He went on to become part of the team that was first to circumnavigate the globe nonstop in a balloon. But when a propane shortage nearly ended his record-setting ride in 1999, he began dreaming of a way to fly day and night without fuel, an idea that has reached fruition in a featherweight solar airplane set for an initial voyage across the United States starting on Friday, weather permitting. His brainchild, the Solar Impulse, will not be the first sun-powered plane to fly; its chief distinction is its ability to go through the night. [...]

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